Animaux invisibles : comment rendre visible la souffrance des pigeons, rats, poissons et abeilles
Dans le cadre de notre campagne pour les « animaux invisibles », nous aborderons les enjeux autour de la souffrance des pigeons, rats, poissons et abeilles le 21 novembre avec trois expertes. Delphine Klopfenstein (Conseillère nationale, Vert·e·s), Amandine Sanvisens (Projet Animaux Zoopolis, France) et Claudia Dubuis (Anthropologue, Université de Neuchâtel) apporteront leurs expertises complémentaires sur la considération politique et sociale de ces animaux invisibles ainsi que de son impact sur leur souffrance. Vous venez aussi ?
L'événement en bref
Quand : 21 novembre 2024, début 19:00, ouverture des portes 18:30
Où : Impact HUB, Grand salon, Genève
Intervenantes : Delphine Klopfenstein (Conseillère nationale, Vert·e·s), Amandine Sanvisens (Projet Animaux Zoopolis, France) et Claudia Dubuis (anthropologue, Université de Neuchâtel)
Prix : 20 CHF pour les non-membres, 10 CHF pour les membres et gratuit pour les membres de soutien
Au printemps dernier, nous avons lancé notre pétition pour sensibiliser à la souffrance des « animaux invisibles », qui a déjà récolté plus de 34 000 signatures.
Les pigeons, rats, poissons et abeilles sont des animaux qui ne bénéficient pas de protection particulière et qui subissent d’immenses souffrances dans notre société. Ceci est dû au statut que nous leur attribuons : ils ne sont considérés ni comme particulièrement utiles, ni comme méritant une protection particulière.
Ce manque de considération que nous leur attribuons collectivement a un impact direct sur leur bien-être :
- beaucoup de pigeons de nos villes sont malades ou affaiblis,
- les rats subissent des morts lentes et douloureuses dues aux rodenticides,
- les abeilles sauvages souffrent de désorientation et de stress causés par les pesticides et
- les poissons en aquaculture endurent des conditions de vie complètement inadaptées à leurs besoins.
Ces animaux cohabitent avec nous et subissent l’impact de nos activités. Nous avons donc un devoir de les protéger de la souffrance. Comment faire face à ces défis au niveau local, mais aussi national ? Quelles pratiques existent ailleurs et desquelles nous pouvons nous inspirer ? Comment en sommes-nous collectivement arrivé·es à ce rapport aux animaux non-humains ?
Toutes ces questions seront abordées durant la table ronde le 21 novembre à Genève.
Pour soutenir la campagne et nous permettre d’amener nos revendications en politique, signez la pétition ici.