Les animaux « invisibles » ont besoin de votre aide
Agissez dès à présent en signant nos pétitions, et aidez les animaux « invisibles » à obtenir l’attention de nos politicien·nes.
En Suisse, les questions relatives au bien-être animal sont principalement abordées en relation avec les catégories d’animaux « conventionnelles ». Il s’agit (dans l’ordre d’importance ressentie) des animaux sauvages, domestiques, ainsi que ceux communément désignés comme animaux « de rente ». Ce faisant, nous oublions les individus dont nous négligeons le plus les intérêts et qui sont peu ou pas du tout protégés par l’État de droit :
- Les animaux qui nous sont étrangers et qui sont traditionnellement considérés comme pas ou peu sentients. Les poissons et les abeilles en font partie.
- Les animaux qui vivent parmi nous dans l’espace urbain et qui ont besoin de notre proximité. C’est le cas des rats et des pigeons.
Dans les deux cas, nous nions aux animaux concernés leur dignité fondamentale en raison de leur apparence ou de leur fonction au sein de la société. Les animaux ne sont considérés comme dignes de protection que s’ils nous apportent un avantage, s’ils sont un compagnon fidèle ou s’ils sont considérés comme particulièrement beaux. De ce fait, nous oublions le point commun que nous partageons avec les animaux non-humains : la capacité à ressentir la souffrance et le bonheur.
La prise en compte de la capacité à souffrir comme critère moral décisif est au cœur des préoccupations de Sentience. C’est pourquoi nous voulons donner une voix aux animaux dont le bien-être n’est pas pris en compte dans notre société – les animaux invisibles.
Dans notre société, les animaux « invisibles » sont quotidiennement exposés à d’immenses souffrances. Les pesticides privent les abeilles de leurs capacités de navigation, les rats font face à une mort agonisante à cause des rodenticides, les pigeons – malades – gisent sans vie dans les rues, et les poissons sont confinés dans des bassins d’aquaculture dans des conditions qui seraient jugées inacceptables, même dans l’élevage intensif.
Nous croyons fermement que ces animaux méritent plus d’attention, de considération et de protection. Afin d’éradiquer les mauvais traitements actuels, nous devons sensibiliser le public et travailler ensemble pour porter les intérêts des animaux non-humains au cœur du débat politique.
La mise en place de petits changements – tels que l’interdiction de certains rodenticides ou pesticides, le maintien de pigeonniers ainsi que l’amélioration de la qualité de l’eau dans les bassins d’aquaculture – peut considérablement améliorer le bien-être de milliards d’animaux non-humains.
Agissez dès à présent en signant nos pétitions, et aidez les animaux « invisibles » à obtenir l’attention de nos politicien·nes.